Il a y ceux qui se lèvent tous les matins avec une nouvelle idée. Ceux qui cultivent la croyance que ce qu’ils pensent ou veulent faire n’est pas possible à réaliser. « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté » disait Winston Churchill. Tout commence par une idée qui deviendra parfois un projet qui bien souvent se transformera en une succession d’échecs. Mais pour réussir il faut savoir échouer pour mieux se relever. Un des meilleurs exemples est celui de Thomas Edison qui a fait 9999 tentatives avant de réussir son invention de la lampe électrique au dix millième essai. Interrogé sur ce grand nombre d’échecs, il répondit :” j’ai trouvé 9999 moyens de ne pas inventer la lampe électrique.” Il disait également « Je ne suis pas découragé car tout nouvel échec constitue un pas de plus vers la victoire. »
Entre une idée et un projet avec objectifs il n’y a un grand pas à s’en faire mal aux adducteurs. D’une part, il faut prendre la décision de se lancer dans un projet en envoyant une intention et un message clair à son cerveau et d’autre part, structurer son projet de la meilleure façon. Les objectifs à atteindre sont en lien direct avec la vision qui nous habite. Comme l’exprime un proverbe chinois : « L’important n’est pas le but mais le chemin ». Ce qui est important c’est l’accomplissement quotidien des objectifs qui nous mènent à notre but unique.
Pour mener au mieux un projet, la méthode SMART peut être très utile et efficace dans le cadre de la validation des objectifs. S comme Spécifique (clair et précis) M comme Mesurable (indicateurs chiffrés, points à date…) A comme atteignable (ambitieux et accessible) R comme réalisable (et réaliste ) T comme temporellement défini. On peut rajouter le E comme écologique (en accord avec ses valeurs) et le F comme Fun (source de motivation)
Il convient également de formuler précisément les objectifs que l’on souhaite atteindre à travers un plan d’action qui décrira avec précision le déroulé des actions dans le temps (Qui, quoi, comment, quand, mesure…). Pour qu’un projet soit réaliste, il est indispensable de prévoir un plan B si toutefois l’objectif n’était pas atteint car les pièges sont parfois à l’affût en attendant de se refermer sur leur proie fragilisée. Ceux ci peuvent se caractériser de plusieurs façons : avoir vu trop haut ou trop bas, sous estimer le prix à payer et les besoins d’apprentissage liés, l’auto sabotage, l’entourage décourageant ….
« Plus un projet est ambitieux à cinq ans et plus les actions doivent être efficaces à cinq secondes. À projet ambitieux, stratégie rigoureuse, sinon cela ne restera qu’un rêve que vous n’atteindrez pas ». David Le François